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Mutualisme chez Myrmica rubra

Dernière mise à jour : 9 juin 2020

Parmis les phénomènes biologique les plus interessants, les mutualisme entre certaines espèces de fourmis et d'autres insectes sont fréquent. Interessons nous au rapport particulier qu'entretien Myrmica rubra avec un petit arthropode appelé Platyarthrus hoffmannsegi.




Une amitié hors norme entre deux arthropodes très différents Tout comme la pollinisation, qui est une forme de mutualisme, intéressons-nous ici à un cas particulier de mutualisme chez les fourmis, l’histoire de Myrmica rubra et de sa grande amitié avec un petit arthropode de la famille des Platyarthridae.

Platyarthrus hoffmannseggi est un petit cloporte détritivores, c’est-à-dire qu’il se nourrit exclusivement de matière organique présente dans le sol. A l’état naturel il ne se rencontre que rarement sans la présence d’une des espèces de fourmis suivantes : Lasius niger, Lasius flavus et Myrmica. La raison ? Le cloporte va trouver tous les besoins vitaux dans une colonie de fourmis : de la nourriture via les déjections des fourmis, de l’humidité et, par-dessus tout, il va bénéficier d’une protection importante de la colonie contre d’éventuels prédateurs. La fourmi quant à elle, bénéficiera d’une aide précieuse dans le nettoyage de la fourmilière et la prévention contre le développement de champignon ou autre pathogènes qui pourraient être nuisibles pour la colonie.

Ce genre d’interaction non obligatoire est appelé mutualisme (interaction hétérospécifique dans laquelle les organismes impliqués tirent tous les deux des avantages ou gains ou profits en termes de valeur sélective) ou commensalisme (Association d'organismes d'espèces différentes, profitable pour l'un d'eux et sans danger pour l'autre).

Néanmoins la relation entre le cloporte et la fourmi peux s’avérer beaucoup plus difficile, Platyarthrus est parfois perçu par certaines ouvrières comme un individu dangereux : tout comme un autre insecte qui oserait s’approcher de la colonie, il y est donc parfois chassé.

Mais notre petit cloporte blanc à plus d’un tour dans son sac ! Pour parer à l’éventualité d’un conflit mortel avec les ouvrières d’une colonie de fourmis, il va proposer ses services à l’individu le plus important de la colonie : la reine. Avant que la reine ne fonde une colonie composée de plusieurs milliers d’ouvrières, elle est seule, c’est à ce moment que le cloporte va apparaître; à cette période de sa vie, la reine fourmi à plusieurs priorités : élever ses larves pour que les premières ouvrières naissent le plus rapidement possible, veiller à sa sécurité et à celle de son couvain et veiller à la propreté de l’espace dans lequel elle fonde.


Dans la majorité des cas, les qualités de nettoyeur de Platyarthrus hoffmannseggi sont très vite remarquées par la reine qui n’aura aucun comportement agressif envers lui. À partir de ce moment, le mutualisme débute, les premières ouvrières naissent parmi les individus de Platyarthrus hoffmannsegi, les fourmis n’y voient donc pas un danger, tout au contraire, les cloportes font désormais partie de la famille ! Cette histoire perdurera avec les futures générations d’ouvrières et les Platyarthrus continueront à prospérer au sein de la colonie de fourmis. Elever des fourmis chez vous !

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